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PRÉAMBULE Cette interview étant relativement longue (37 minutes), pour avoir la
possibilité d'écouter/réécouter un passage précis ou de le faire par tranches, les principales questions (ou parfois les réponses) sont reprises ci-dessous, avec l'indication du temps.
Cliquer sur le bouton en forme de flèche pour démarrer l'écoute. Le pitch Béatrice parle principalement de son métier à Isabelle, mais aussi de sa
vie, de son mari (Thierry Ardisson, oeuf corse), de ses enfants (Manon, Ninon et Gaston), de sa maison, des musiques qu'elle aime, des DJ, de ses projets, etc. 00:00 Présentation de Béatrice par Isabelle. 00:29 Isabelle : Comment faire de la musique quand on ne compose pas ? 03:17 Isabelle : Mais alors, illustratrice sonore, ça manque un petit peu d'humour, comme formule. En réalité vous êtes quoi ? Vous êtes tricoteuse d'ambiance ? 04:14 Béatrice : J'ai fait 8 ans de piano, avec une grande tante qui était premier prix de Conservatoire. 04:38 Isabelle : On les trouve où, les disques ? (ndlr : ceux des reprises décalées) 05:44 Isabelle : Vous avez combien de titres ? 06:22 Isabelle : Vous payez des droits pour utiliser tous ces titres qui sont des reprises ? 06:36 Isabelle : Depuis que le concept est né, vous n'avez jamais eu la tentation d'utiliser des tubes originaux ? 06:57 Isabelle : Vous parlez de la boutique Vuitton à Tokyo, concrètement, j'aimerais savoir comment ça se passe. 07:28 Isabelle : Quand vous parlez par exemple de palace, comme... vous avez cité tout à l'heure le Crillon... (Oui...) Bon, alors, comment procédez-vous ? 09:38 Isabelle : Vous êtes la reine des ordinateurs alors ? 09:43 Isabelle : Il ne vous a pas aidé, votre mari, Thierry Ardisson ? 09:53 Isabelle : C'est pas frustrant de ne pas travailler avec sa propre musique ? 10:22 Béatrice : Depuis deux ou trois ans, je travaille avec des musiciens, et on commence à composer des titres originaux. 10:45 Béatrice : Dès qu'on a sorti des disques chez Naïve, (...), il y a évidemment des journalistes qui ont appelé et qui m'ont demandé de venir à des interviews et pour moi c'était horrible. 11:40 Isabelle : A présent on parle de votre société dans le Figaro Économique... 12:15 Isabelle : Est-ce qu'il est pas aussi fier qu'inquiet, votre époux ? 12:36 Isabelle : Quels sont les projets, un peu fous, que vous aimeriez bien boucler d'ici un an ? 13:51 Isabelle : Femme de... c'est désormais une formule qui doit bien vous faire rire, non ? 14:56 Isabelle : Vous travaillez aussi sur Tout Le Monde en Parle... (B.A. : Oui.) Mais en fait, vous avez participé d'une manière assez manifeste au succès de votre mari... 15:23 Béatrice : J'ai fait 134 Blind Tests thématiques, qui étaient joués par Corti sur le plateau, et puis au bout de 130 et quelques, j'ai dit à Thierry : « Faut évoluer, pourquoi est-ce qu'on ne fait pas passer des DJ... » 16:12 Isabelle : Comment vous faites pour assumer la dimension provocatrice de votre homme, qui tous les samedis soir, dans le poste, fustige le people et le politique ? 16:40 Isabelle : Est-ce que l'homme qui présente TLMP ressemble à votre mari ? 17:16 Isabelle : On le connaît cynique, teigneux souvent. Vous, vous lui connaissez quelle faille, quel doute ? 18:06 Isabelle : Ça fait dix ans que vous êtes partis vivre à la campagne... 18:28 Isabelle : En fait vous avez inventé la vie commune à distance. 20:21 Isabelle : De Thierry et vous, lequel rend le plus souvent visite à l'autre ? 21:30 Isabelle : Mais ça vous aurait agacée d'avoir un mari qui joue dans le paysage des nouveaux pères ? 22:25 Isabelle : Et vous, vous êtes sous les combles... (B.A. : Et tranquille surtout.) Et tranquille, devant un mur d'ordinateurs ? 22:37 Béatrice : J'ai vraiment essayé d'utiliser tout ce que la technique pouvait mettre à mon service. 23:08 Isabelle : Comment ils regardent s'agiter leurs curieux parents, vos enfants ? 23:55 Isabelle : Vous avez été la première à lire à lire le manuscrit ? (à propos de « Confessions d'un baby-boomer ») 24:32 Isabelle : Rien, jamais rien de lui ne vous a effrayée ? 25:56 Isabelle : On a le sentiment que, en fait, peut-être vous commencez à en avoir un petit peu assez d'être cantonnée à un rôle de mère de famille dans sa jolie demeure normande... 26:50 Isabelle : Votre ambition professionnelle, elle vous fait rêver de quoi ? 27:36 Béatrice : Un CD c'est pas juste du son, pour moi. C'est plus que ça. C'est tout petit objet, qui peut être très luxueux (...) où il y a à la fois le son, le graphisme, et l'écrit, le texte. 27:57 Isabelle : Quand la musique, pour vous, n'est pas un business, vous la consommez de quelle manière dans votre vie privée ? 28:27 Isabelle : Paraît que vous êtes d'ailleurs demandée par l'Opéra Garnier... 29:08 Isabelle : La musique sous les lambris dorés l'Opéra, concrètement, ça s'est passé comment, cette soirée ? 29:23 Isabelle : Créatif dites-vous. Justement, ça peut aller jusqu'où, la création ? 29:49 Béatrice : Le son d'un voiture, c'est nul. Ce serait génial de pouvoir le masque par des sons beaucoup plus agréables. 30:50 Isabelle : Les défilés. Les collections. Est-ce que vous avez déjà bossé pour des couturiers ? 32:11 Isabelle : En fait, vous n'avez pas le sentiment d'avoir inventé un métier ? 32:40 Isabelle : Dans le Figaro Économique (... ... ...), les bénéfices en 2004 de la société de Béatrice Ardisson, 600 000 euros... 33:47 Isabelle : Vous la trouvez comment, la musique qui est fréquemment programmée en boucle sur les stations FM ? 34:10 Isabelle : L'époque manque d'humour ? 34:46 Isabelle : Ceux qui créent la musique que vous, vous compilez, ils ne sont pas jaloux de votre succès médiatique ? 35:12 Isabelle : Quels sont vos mots, à vous, pour leur faire comprendre la musique que vous avez envie d'entendre ? (ndlr : Isabelle parle encore des compositeurs.) 36:02 Isabelle : Alors on a compris que cette passion n'est pas un caprice, qu'est-ce qu'il faut vous souhaiter ? 36:58 : Fin |
