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(non daté)

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 L'ABECEDAIRE AMOUREUX DES ARDISSONS


De « belle-famille » à « Venise », Thierry et Béatrice Ardisson vous donnent leur définition personnelle des mots clés de l’amour, du mariage et de la vie à deux.

Glossaire atypique pour amoureux hors normes, à consulter avec délectation...

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Belle-famille
Thierry : J’ai épousé ma femme aussi pour sa famille. Ma belle-famille, c’est un peu comme un feuilleton de France 2. Un château dans le Sud Ouest, une grand-mère qui ressemblait à Denise Grey, des cousins et des cousines partout...
Béatrice : J’aime les familles nombreuses, les réunions de famille. Pas Thierry. Heureusement en mûrissant, il a fait des efforts et des progrès.

Cadeaux
Thierry: J’aime faire des cadeaux, mais je déteste qu’on m’en fasse. On tombe toujours à côté ! Le plus insensé de mes cadeaux de mariage était une mallette achetée dans un sex-shop et remplie d’accessoires. En partant en voyage de noces, nous l’avons perdue à l’aéroport, et c’est ma belle-mère qui nous l’a réexpédiée à Marrakech, heureusement sans l’ouvrir ! Nous l’avons reçu le jour de notre départ ! ! !
Béatrice : Les plus beaux cadeaux que nous nous sommes faits l’un à l’autre : Les Arditoons : Manon (11 ans), Ninon (9 ans) et Gaston (4 ans et demi).

Chanson d’amour
Thierry: Ma préférée est « Without You », créée par Nilson et reprise bien plus tard par Maria Carey. Comme je suis fan des Early Beatles (avant Georges Martin) et que je suis un peu fleur bleue, j’aime aussi beaucoup leurs toutes premières chansons et notamment « If I feel ».
Béatrice : « Les moulins de mon cœur » composée par Michel Legrand, dont je suis fan, et aussi parce qu’elle fait partie de la BO de la première version de « L’affaire Thomas Crown », l’un de mes films préférés.

Dessous
Thierry : Pour moi, une femme porte des dessous affriolants ou rien. J’ai un faible pour les slips très échancrés, et je suis très client de la campagne Aubade d’Hervé Lewis. Un sillon mammaire avec un peu de dentelle dessus, et c’est gagné ! Quant à moi, comme je ne me vois pas en dentelle, j’ai décidé de ne pas porter de dessous !
Béatrice: Je dirais les dessous chocs, mais on ne va pas s’étendre…

Différence d’âge
Thierry: Magique ! Pour moi, il n’y a rien de plus érotique qu’une petite biche qui se fait croquer par un vieux loup. J’avais le même âge que ma première femme. J’ai quinze ans de différence avec ma femme actuelle et notre couple dure depuis 20 ans !
Béatrice: J’ai toujours été attirée par les hommes mûrs. Thierry m’a appris plein de choses et j’ai beaucoup profité de cette différence d’âge. Il est parfois plus enfant que moi. Comme il n’arrête pas de rajeunir, on finira par avoir le même âge !

Fidélité
Thierry: Si elle est vécue comme une contrainte, c’est insupportable. En revanche, rester avec la même personne et se connaître chaque nuit un peu plus, multiplier les moments privilégiés … La fidélité est alors très érotique.
Béatrice: Je serais incapable de rester avec quelqu’un que je n’aime pas. Ça va bientôt faire 20 ans que Thierry m’épate : je reste donc fidèle.

« Je t’aime »
Thierry: On ne peut pas répéter « Je t’aime » à tout bout de champ. Il ne faut pas galvauder ce mot si magique. Il faut que ce soit vrai. Je le dis donc le moins souvent possible et je le réserve à ma femme.
Béatrice : C’est très difficile à dire et quand je le dis je le chuchote. C’est vraiment un truc rare et qui doit le rester.

Mariage
Thierry: Mon premier mariage était très traditionnel. Pour le second, ne pouvant être mariés à l’église, nous avons choisi d’aller nous marier à Marrakech, après un passage à la mairie française.
Béatrice: J’ai adoré la surprise du directeur de l’hôtel au Maroc qui nous a marié selon le rite musulman.

Première nuit
Thierry: Ma première nuit avec Béatrice a été un vrai cadeau car elle a résisté pendant 3 mois à mes attaques avant de craquer. Elle avait 18 ans, j’en avais 36. Si on est ensemble depuis 20 ans, c’est que ça devait être agréable.
Béatrice: Dans une petite chambre de bonne, c’était très Mimi-Pinson ! C’est un joli souvenir, même si j’en ai de meilleurs maintenant ! Je n’échangerais pas cette première nuit contre celles d’aujourd’hui !

Rencontre
Béatrice: On s’est rencontré au Privilège. Il est venu me voir et m’a dit « vous êtes la femme de ma vie et dans neuf mois, on sera ensemble ». J’étais très impressionnée et il m’a envoyé ses copains pour me rassurer. Six mois plus tard, nous étions ensemble.

Sur l’oreiller
Thierry: Mon père, pourtant pas branché sexe, m’a toujours dit : « Avec une femme, quand ça va sur l’oreiller, ça va dans la vie ». Il avait raison. Ce qui m’intéresse dans le sexe, c’est le moment où ça bascule. L’amour, c’est l’évasion à la portée de tous.
Béatrice: Si la question concerne « les confidences sur l’oreiller », pour moi, ce n’est pas le lieu idéal. Pour discuter ou échanger nos idées, on va plutôt dîner. Quant à l’oreiller, Thierry vous en parlera mieux que moi.

Vie à deux
Thierry: Le mariage, c’est bien à condition de ne pas se marcher sur les pieds. Ce qui tue l’amour, ce n’est pas le mariage, c’est la quotidienneté. En cela, j’ai été et je continue à être influencé par les relations type Gérard Oury et Michèle Morgan ou Jacques Dutronc et Françoise Hardy. La vie à deux, c’est justement de ne pas vivre à deux. Ma femme vient à Paris deux jours par semaine, je vais en Normandie le week-end la retrouver. Et quand on se voit, c’est la fête !
Béatrice: La vie à deux ? Jamais de la vie ! C’est moi qui ai choisi de vivre en dehors de Paris et de m’installer avec les enfants en Normandie. On a tous les deux été élevés à la campagne et, pour les enfants c’est mieux. Je respecte son besoin de solitude et lui mon besoin d’indépendance. Si j’avais vécu avec lui tous les jours, on ne serait plus ensemble. Aujourd’hui, j’ai tous les avantages du couple sans les inconvénients. Cette vie à deux, c’est que du bonheur !

Venise
Thierry: Quand on me dit Venise, je l’écris « Venises » en pensant à Paul Morand. Lui raconte les hippies dans des sacs de couchage, place San Marc. Moi je pense au côté Dineysland de cette ville. Pour moi romantisme ne rime pas automatiquement avec carte postale. Il existe un romantisme du glauque, celui d’Abel Ferrara par exemple.
Béatrice: Venise, c’est triste, Capri, c’est fini, et moi, j’aime Paris au mois de mai.

  

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